The Exorcism Of Emily Rose
C’est le « Based on a true story » qui m’a incité à voir ce film.
L’affiche fait déjà froid dans le dos. On n’est pas déçu. Les effets spéciaux sont sans doute moins spectaculaires que dans l’Exorciste. Mais ici il y a une dimension supplémentaire. Le prêtre exorciste est accusé de négligence ayant entraîné la mort de la jeune fille et est donc jugé au tribunal. Et il y a une pièce à conviction d’importance : un enregistrement sur bande magnétique.
Mais devant une instance juridique, comment faire un procès à la foi ? Seuls les arguments scientifiques sont recevables.
Dans quelle mesure la foi dévote n’induit-elle pas des maladies psycho-somatiques ? Par ailleurs, l’épilepsie ne peut-elle pas être la manifestation somatique d’un trouble d’origine psychique ?
« La foi ne peut exister sans le doute, car une foi sans doute est une chose dangereuse. »
C’est en ces termes que s’exprime le prêtre exorciste lui-même.
Si le script du film américanise l’histoire, il est bel et bien inspiré des faits vécus par Anneliese Michel, une jeune Bavaroise de 24 ans, morte en 1976 dans des circonstances douloureuses.