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  • J'veux baiser qu'avec toi, ça s'dit pas... Et un bébé comme toi ça s'prête pas... Ca s'prête pas... De vie en vie... C'est pas l'enfer, mais c'est pas l'paradis... La musique adoucit les moeurs. La poésie aussi. Ecrire ça défoule. Bienvenue ici.
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28 décembre 2005

Mary Poppins

affiche


L’autre jour j’ai revu ce grand classique à la télévision. Magnifique Julie Andrews… Je me suis effondré en larmes à plusieurs reprises. J’ai beaucoup ri, aussi. Ce film que maman m’avait emmené voir au cinéma  quand j’étais petit, ces airs de comédie musicale que ma grand-mère affectionnait tellement, et aussi le contraste entre la vision qu’un enfant a d’un film, et celui d’un adulte.

Mary Poppins m’apparaît aujourd’hui comme une personne froide, elle s’en tient à son travail, l’éducation des enfants, et se laisse très peu aller au plaisir. C’est une lady qui sait tenir son rang en toute circonstance, même sur un cheval de bois en plein milieu du Derby d’Epsom cartoonisé. D’ailleurs les gosses ne mouftent pas. Ils en font voir de toutes les couleurs à leur entourage, cachent les lunettes des domestiques, mettent des crapauds dans leur lit et du poivre dans leur thé, ils ont ainsi découragé nombre de gouvernantes, ils sont un peu plus zen avec Bert, mais lui tout seul ne pourrait les tenir plus de trois minutes. Il faut Mary Poppins pour entrer dans le dessin à la craie, il faut Mary Poppins pour faire des acrobaties sur les toits de Londres en compagnie des ramoneurs du quartier.


chim_chim_cheree1

Mon regard d’enfant, en revanche, me dessine à travers elle une maman extraordinairement attentive et bienveillante. Ferme, mais douce aussi. Une main de fer dans un gant de velours. Elle est gaie comme un pinson (ou plutôt un rouge-gorge), elle chante bien et elle est copine avec Bret, l’artiste aux cent métiers. Dans son sac en tapisserie, elle range tout son matériel de camping, y compris son miroir,  son lampadaire et sa plante verte. Et pas en kit. Elle a un mètre ruban qui mesure le caractère plutôt que la taille. Et, l’air de rien, elle tient tête à tout le monde, surtout à papa.


supercalifragilisticexpialidocious




pl_travers


On raconte que Pamela Lyndon Travers a créé cette histoire qui devait lui inspirer Mary Poppins lorsqu’elle avait dix ans et qu’elle vivait en Australie. Elle a inventé ce conte pour calmer ses sœurs lorsque sa mère, qui souffrait de dépression à la suite de la mort du père, menaçait de se noyer dans une crique.

Le premier livre illustré de Mary Poppins fut publié en 1934. Pendant des années, Pamela Travers a rejeté les propositions de Walt Disney, qui avait remarqué le potentiel filmographique de ses histoires. Dans son esprit, Mary Poppins n’était pas un personnage fantasmagorique pour enfants, mais l’incarnation de la répression, et la libération de la sexualité qui en découle.

A la sortie du film de Disney, elle ne l’a pas aimé, trouvant que la nurse était beaucoup trop douce.

Aujourd’hui, les parents de jeunes enfants sont mis en garde, notamment à cause de la scène où les jouets s’animent dans la salle de jeux.




Faits divers

P.L. Travers approuva immédiatement le choix de Julie Andrews après l’avoir seulement entendue au téléphone. Celle-ci appelait depuis son lit, où elle venait de mettre sa fille au monde.

C’était Bette Davis qui avait été choisie au départ par Walt Disney, pour rendre la froideur du personnage dépeint dans les livres de P.L. Travers.

Le parolier Robert B. Sherman a cherché pendant des semaines une phrase accrocheuse qui pourrait devenir la devise de Mary Poppins. Un jour, sa petite fille de sept ans, de retour de l’école, lui raconte qu’on lui a administré le vaccin contre la poliomyélite. Pensant qu’il s’agissait d’une piqûre, Sherman lui demande « Ca a fait mal ? ». — Pas du tout ! On me l’a donné sur un morceau de sucre que j’ai dû avaler. » A Spoonful Of Sugar était né.

Julie Andrews est restée pendue en l’air pendant une prise particulièrement longue. Les assistants, par inadvertance, firent coulisser son harnais un peu trop vite pour la ramener au sol. « Elle est déjà en bas ? » demanda quelqu’un. — Tu devrais le savoir, nom de D*** », fulmina J.A.

Le film fut entièrement filmé en intérieur.

Madame Banks et Mary Poppins ne s’adressent jamais la parole.

David Tomlinson (Mr. Banks) prête aussi sa voix à plusieurs personnages animés : un pingouin serveur, et le jockey qui laisse passer Mary Poppins, dans le dessin à la craie ; « Supercalifragilisticexpialidocious » et le perroquet du parapluie à la fin du film.

Les autres choix pour Mr. Banks : Richard Harris, Terry-Thomas, George Sanders, James Mason, Donald Sutherland.

Les autres choix pour Bret : Danny Kaye, Fred Astaire, Cary Grant.

Le prénom original de Mrs. Banks était Cynthia, mais Winifred sonnait plus british.

Julie Andrews prête son sifflement au rouge-gorge dans « Spoonful Of Sugar ».

Avec cinq Oscars et treize nominations, Mary Poppins est le film de Walt Disney qui a remporté le plus de suffrages à l’Academy Awards.

Le « mot » supercalifragilisticexpialidocious est vraisemblablement antérieur au film, mais les linguistes n’ont pas encore déterminé son origine exacte. Certains prétendent qu’il a quelque chose à voir avec les prostituées Irlandaises (ou Ecossaises). Son emploi dans le film peut avoir été inspiré par un mot sans signification que les frères Sherman ont entendu lors d’un camp scout. Ils se souvenaient avoir eu connaissance d’un mot que les adultes ne comprenaient pas, et ont pensé que les enfants Banks devraient en avoir un aussi.

Dick Van Dyke (Bret) joue également le rôle de Mr. Dawes Sr.


Erreurs flagrantes

robinLe rouge-gorge qui se pose sur les doigts de Mary Poppins est d’une variété américaine qui n’existe pas en Angleterre.




Lorsque Bret dessine l'ombre du chapeau de Mary Poppins sur le trottoir de l'allée, dans le parc, son avant-bras est nu, alors qu'il porte une veste à longues manches.


Citations

mrs._banks___katie_nannyMrs. Banks : « La précédente nurse avait l’air tellement honnête et droite ».
Mr. Banks : « Ma chère, ne confondez pas efficacité et maladie de foie. »





mrs._banksMrs Banks : « Depuis que vous avez engagé Mary Poppins, les choses les plus extraordinaires semblent arriver dans cette maison. »
Mr. Banks : « Comment cela ? »
Mrs Banks : « Regardez Ellen : elle n’a pas cassé une seule assiette de toute la matinée. »
Mr. Banks : « Vraiment? Cela est extraordinaire, en effet. »

bret___kidsBret : « Il vous faut travailler d’arrache-pied pour entretenir votre famille, mais leur enfance s’écoule comme du sable à travers un tamis, et bientôt ils sont devenus grands, ils ont quitté la maison, et il est trop tard pour leur donner ce dont ils ont manqué. »


Mrs. Banks : « Oh George, vous ne vous êtes pas jeté à la Tamise. Quelle délicate attention. »

mary_poppinsMr. Banks : « Une minute, Mary Poppins. Que signifie ce vacarme? »
Mary Poppins : « Je vous demande pardon? »
Mr. Banks : « Voulez-vous avoir l’amabilité de m’expliquer ceci ? »
Mary Poppins : « Tout d’abord j’aimerais qu’une chose soit bien claire. »
Mr. Banks : « Oui ? »
Mary Poppins : « Sachez que je n’explique jamais rien. »




Bret : « Ca me rappelle un type qui a un boulot très agréable dans une fabrique de montres. »
Uncle Albert : « Qu’y fait-il ? »
Bret : « Les cadrans, toute la journée »
Uncle Albert : « Hahaha, il fait les cadrans dans une fabrique de montres ! » (mais encore : Il fait des grimaces dans une usine de surveillance)

Mr. Dawes Jr : « En 1773, un employé de cette banque a imprudemment confié une importante somme d’argent à une entreprise qui acheminait du thé aux colonies américaines. Savez-vous ce qui arriva ? »
Mr. Banks : « Oui, Monsieur, je crois le savoir. Lorsque le navire est entré au port de Boston, des colons déguisés en Peaux-Rouges montèrent à bord, se comportèrent de manière très grossière, et firent passer la cargaison par-dessus bord, rendant le thé impropre à la consommation. Même pour des Américains. »

Bret : « A propos de noms, je connais un homme qui a une jambe de bois, qui s’appelle Smith. »
Uncle Albert : « Et comment s’appelle l’autre jambe ? »


Uncle Albert : « Un de mes amis va s’acheter des caleçons longs, l’autre jour. Le vendeur lui demande « long comment ? ». Et mon ami lui répond : « comme l’automne et l’hiver ! » »

chalk_drawingBret (à propos de ses dessins à la craie) : « Ils ne viennent pas de l’Académie Royale, mais ils valent mieux qu’un doigt dans l’œil, non ? »



Bret : « Le monde entier se met à l’heure de Greenwich, mais on dit que Greenwich si met à l’heure de l’Amiral Boom. »

mr._banksMr. Banks (devant qui le piano vient de rouler, suite à un tir de l’Amiral Boom) : « Faites accorder ce piano. Lorsque je me mets à un instrument, j’aime qu’il sonne juste. »
Mrs Banks : « Mais George, vous ne savez pas en jouer ! »
Mr. Banks : « Madame, je vous en prie, là n'est pas la question. »

mr._dawes_sr.Michael : « Je veux utiliser mes deux pence pour donner à manger aux oiseaux. »
Mr. Dawes Sr : « C’est idiot. Vous nourrissez les oiseaux, et qu’obtenez-vous? De gros oiseaux. »




Bret : « Qu’est-ce que je t’avais dit ? Le monde entier est à tes pieds. Et qui voit cela ? Les oiseaux, les étoiles, et les ramoneurs. »

perroquet1Mary : « A croire que les personnes parfaites ne laissent pas leurs sentiments influer sur leur raison. »







mary_poppins_big_ben

In every job that must be done
There is an element of fun

You find the fun and snap! — the job’s a game
And every task you undertake
Becomes a piece of cake
A lark, a spree
It’s very clear to see

That a spoonful of sugar helps the medicine go down
The medicine go down, medicine go down
Just a spoonful of sugar helps the medicine go down
In a most delightful way

A robin feathering his nest
Has very little time to rest
While gathering his bits of twine and twig
Though quite intent in his pursuit
He has a merry tune to toot
He knows a song
Will move the job along

For a spoonful of sugar helps the medicine go down
The medicine go down, medicine go down
Just a spoonful of sugar helps the medicine go down
In a most delightful way

The honey bee that fetch the nectar
From the flowers to the comb
Never tire of ever buzzing to and fro
Because they take a little nip
From every flower that they sip
And hence,
They find
Their task is not a grind.

For a spoonful of sugar helps the medicine go down
The medicine go down, medicine go down
Just a spoonful of sugar helps the medicine go down
In a most delightful way

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