1 décembre 2005
Le temps qui reste
Quel sens donner à sa vie ? C’est probablement ce que la plupart d’entre nous cherchent pendant une fraction non négligeable de celle-ci.
Mais comment donner un sens à sa mort, lorsqu’on a trente ans et qu’on est condamné ? François Ozon nous offre une thèse magnifique, à travers le destin de Romain. Un film où l’homosexualité constitue un thème, mais pas l’homophobie. C’est même très gay-friendly. Les comédiens sont criants de vérité. Chaque jeu est juste.
Les souffrances de l’enfance reviennent en leit-motiv pour s’y incarner, au final.
« Si je n’avais pas eu tous ces amants, je serais sans doute morte, moi aussi. Certains appellent ça de l’égoïsme. Mais c’est juste un instinct de survie. »
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